Nick Cave & The Bad Seeds : Push The Sky Away (Bad Seeds)

Dix-huit millième album en compagnie des Bad Seeds rejoints par le Saint Ed Kuepper pour la tournée en cours, Nick Cave poursuit son examen de conscience. S’il continue à se dépoiler comme ça, on va finir par voir ses chaussettes.

Constat après les premières écoutes de Push The Sky Away, Nick Cave se prend pour J.C. (John Cale, pas ton beau-frère Jean-Claude). Note qu’il suffit de convertir le “v” en “l” pour avoir deux PL du rock.

Il se permet même une sortie à la P.F. (Pink Floyd, je précise au cas où tu pensais à Patrick Foulhoux) dans “Higgs Boson Blues” pour croiser la route de Robert Johnson. Il est taquin le petit Nicolas quand même. Ça va communier devant le bol de soupe au bouillon de cube Maggi chez les Carmélites ce soir.

Tout va bien, Nick Cave reste dans son registre de prédilection. Hormis sur “Jubilee Street” où on le sent pris d’une pulsion à la Iggy Pop. Une chanson appelée à devenir un tube.

Cet album a été enregistré à Saint-Rémy de Provence l’été dernier, si vous croyez qu’il a fait chanter les cigales le gugusse de Melbourne, vous vous mettez une bûche dans l’œil, c’est toujours la fête à la grenouille pour un disque, allez, disons-le, somptueux.

Comme disent les grands, dans la musique, il ne faut pas être bon pour réussir, faut être le meilleur. Nick en est.

AAA²⁵